2013 11 30 : Philosopher ne sert à rien ? (Onfray, Cheng, Klein, Naccache)

Magnifique émission, décidément, que La grande librairie de François Busnel sur La 5. Ce vendredi 28 novembre il recevait un poète : François Cheng, un philosophe : Michel Onfray, un physicien : Etienne Klein et un neurologue : Lionel Naccache. Durant plus d’une heure d’entretiens très denses, je n’ai pas tout compris, mais j’ai particulièrement été impressionné :

Michel Onfray

Par Michel Onfray lorsqu’il a donné cette lucide définition de la mort d’un être cher :

« C’est une absence qui est essentiellement présente ».

François Cheng 2 Par François Cheng quand il apporte limpidement son interprétation du rapport entre la mort et la vie, le devenir et la fin, impressionnante de simplicité alliée à la profondeur. « La vie, donc la mort ; la vie autrement dit la mort. »

La vie engendre la vie, il n’y a donc pas de fin, selon le grand adage chinois.

 Etienne Klein 2Par Etienne Klein, car il sait tout simplement nous donner envie de réfléchir à la physique des particules et à la cosmologie… Vaste programme !

 Lionel NaccachePar Lionel Naccache qui, dans la lignée de Stanislas Dehaene, se penche sur les vertigineuses perspectives de l’exploration du cerveau, de la conscience, de la frontière entre éveil et coma, travail qui connaît depuis quelques années une accélération fulgurante et permettra bientôt, soit de réconcilier la psychanalyse et la neurologie, soit de renvoyer Freud au magasin des accessoires.

30 novembre 2013