Voici un documentaire sur une ville martyrisée par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale, en suivant les pas et les souvenirs de Roman Polanski et son ami d’enfance Ryszard Horowitz, deux survivants de la Shoah puisque leur ghetto fut anéanti.
Il ne me vient pas à l’esprit, après avoir vu ce film, d’employer les qualificatifs beau, réussi, touchant, émouvant, sublime… et autres facilités d’opinion cinématographique parfois légitimes, parfois excessives.
Les réalisateurs, polonais eux aussi, Anna Kokoszka-Romer et Mateusz Kudla, ont simplement expliqué qu’ils voulaient un film « à la fois intime et universel ».
Ils y sont parfaitement parvenus, tant sont flagrants le drame de l’intimité de ces jeunes garçons fracassée par la barbarie, et l’universel des enseignements qu’il faut en tirer, et garder à l’esprit, face aux torches immondes qui se rallument ici et même là.
Encouragez les jeunes à aller le voir ; et aussi, parmi vos proches ou relations (je n’ose dire vos amis) ceux qui affirment avec assurance ou componction que les bientôt respectables Zemmour, Le Pen, Meloni et autres racailles sont contestables mais pas fascistes, eux qui simplement remplacent (ou camouflent) leur antisémitisme par un anti-islamiste tout autant pathologique.
13 juillet 2023