Ah là là là là ! Il faut parfois se dévouer et emmener les jeunes au cinéma.
Le film de Joseph Kosinski, est comment dire ? un film formé d’images projetées sur écran. Des couleurs, des effets spéciaux, des avions dans tous les sens… et une franche rigolade !
Dois-je rappeler aux ignares que Top Gun 1 est sorti… en 1986 ? Il y a 35 ans ! Alors certes ce ne sont plus les mêmes enfants qu’on mène voir Top Gun, mais les enfants de ces enfants.
Ce sont presque les mêmes avions US rugissant, vrombissant, vrillant, loopingant, tournoyant, bref la totale de la voltige. Ils ont simplement pris un peu d’âge, ce ne sont plus des F14 mais des F18. Ce sont presque les mêmes méchants adversaires, simplement on ne dit plus URSS mais état voyou, diplomatie oblige ; leurs avions en tout cas sont toujours des MIG, allusion que même les jeunes spectateurs comprennent.
Ce sont presque les mêmes intrigues sirupeuses, à base d’hommes d’honneur, de défis gagnés, d’héroïsme incroyable, de hiérarchie stupide, de romances sentimentales attendrissantes (mais chastes, c’est un film pour bambins !)
Mais surtout, surtout, c’est le même héros Maverick interprété… par le même Tom Cruise.
Dans l’épisode 1 il avait 24 ans, là il en a 60 ! Alors on saluera la compétence exceptionnelle des maquilleuses pour que cela ne se voie pas trop ; et le savoir-faire du metteur en scène pour que, lorsque Maverick court, le plan ne dure qu’un instant, quelques foulées, car au-delà papy Cruise s’essoufflerait : même la scientologie ne peut faire de miracle !
Voilà pourquoi j’évoquais une franche rigolade, entre deux assoupissements d’ennui.
Mais les enfants ont adoré, c’est le principal.
29 mai 2022