Pour moi, Aldo Ciccolini restera celui qui me fit connaître Erik Satie… en 1964 !
Satie était alors méconnu dans son propre pays… il revint à un Italien de le tirer de l’oubli : un vinyle 33 tours, le seul Satie qu’on trouvait chez les disquaires.
Plus tard, il enregistrera l’intégrale pour piano de Satie ; et depuis d’autres pianistes (Jean-Yves Thibaudet par exemple) ont joué et gravé Satie, devenu à la mode et parfois hélas en rengaine.
Mais reste pour moi en référence ce Satie de Ciccolini, lequel est mort en 2015 au terme d’une longue vie vouée et dévouée au piano et à de nombreux compositeurs français. C’est qu’il aimait la France : ayant appris le piano avec des maîtres prestigieux, Marguerite Long, Alfred Cortot, Yves Nat, il obtiendra d’être naturalisé Français en 1971 et deviendra professeurs au CSNM. Bernard Gavoty contribua à sa renommée parmi les mélomanes.
21 avril 2023