2025 02 21 : Vade retro satana !

Je viens d’entendre sur ma radio favorite que M. le ministre de l’Intérieur multiplie les contrôles anti-stupéfiants pour les chauffeurs de cars scolaires et autres : normal puisqu’il y a eu récemment quelques accidents graves provoqués par des conducteurs sous emprise.

Je viens d’entendre sur ma radio favorite que M. le ministre de l’Intérieur organise désormais des contrôles inopinés dans les files d’attente des télésièges et télécabines de stations de ski : normal puisque les skieurs sous stupéfiant sont dangereux pour eux-mêmes et pour autrui.

Je viens de voir sur ma télé favorite que la journaliste Elise Lucet s’est rendue à l’Assemblée nationale pour proposer à des parlementaires de se prêter à des tests anti-stupéfiants : la présidente de l’Assemblée a dénoncé avec indignation « une mise en scène ». Pourtant rien de plus normal, puisque le député LFI Andy Kerbrat fut arrêté en octobre 2024 en train d’acheter de la cocaïne du pauvre et que le sénateur Horizon Joël Guerriau fut surpris un soir par la députée Sandrine Josso se préparant à la droguer en vue de l’agresser sexuellement.

Tout employeur est autorisé à avoir recours aux tests pour détecter la consommation d’alcool et de stupéfiants et à sanctionner s’ils s’avèrent positifs : normal puisque la France est très mal classée en Europe quant au nombre d’accidents du travail.

Mais alors, qu’attendent Mme la ministre de l’Éducation et M. le ministre des cultes pour organiser de semblables tests dans les milieux éducatifs religieux notamment catholiques ? Cela permettrait de détecter, avant qu’ils passent à l’acte, les pédophiles et délinquants sexuels, puisqu’on sait bien que tout pervers clérical est un toxicomane dépravé. Depuis qu’en 1843 un nommé Karl Marx révéla que « La religion est l’opium du peuple ».

Et nous pourrions alors reprendre en un chœur chastement pénitent, avec notre Premier ministre François Bayrou, absolument laïc mais confit sinon contrit en dévotion :

Et Vade retro satana, Numquam suade mihi vana, Sunt mala quae libas
Arrière, Satan, ne me tente jamais avec des choses futiles, ce que tu m’offres est mal

21 février 2024