Une pensée pour le Brésil, qui en a besoin en ce moment. Le meilleur du Brésil bien sûr, à travers la peintre Tarsila do Amaral.
Um pensamento para o Brasil, que precisa disso agora. O melhor do Brasil, claro, através seu pintor Tarsila do Amaral.
Tarsila do Amaral (1886 – 1973) était d’une famille de riches planteurs de café de la région de São Paulo ; pourtant elle fut sympathisante du parti communiste.
En 1920 elle vint à Paris pour y étudier les techniques les plus récentes.
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On ressent clairement dans son style l’influence de la peinture française, alliée aux atmosphères et à la couleur du Brésil.
Mon sentiment, évidemment subjectif et partial ?
Je la préfère nettement à Frida Calho, peintre mexicaine de 20 ans sa cadette, dont je trouve l’œuvre surfaite, malgré l’engouement dont elle est l’objet actuellement en France, provoqué surtout, selon moi, par sa personnalité flamboyante, sa vie romanesque, son destin tragique et son féminisme radical… Mais ceci est évidemment différent du talent artistique et ne devrait pas être confondu.
Tarsila do Amaral ne suscite donc pas encore chez nous l’intérêt que son œuvre mérite.
Elle fut exposée en 2006 à la Maison de l’Amérique latine, où je n’eus pas l’occasion d’aller la voir. J’espère que cette initiative se renouvellera bientôt.
20 janvier 2020
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