A qui donc fais-je insidieusement allusion ?
- A J-L Mélenchon ? Non, il a déjà avoué.
- A Alain Badiou ? Non, il a déjà revendiqué !
- A J-C Cambadélis, J-M Le Guen, Henri Weber, Serge July, Alain Geismar, Roland Castro, Julien Dray, Daniel Cohn-Bendit, Bernard Kouchner, Bernard-Henry Lévy, Philippe Sollers, Gérard Miller… et j’en oublie ? Non, ils ont déjà renié.
- A moi-même ? Non, même si j’avoue, persiste et signe : je lis toujours Karl, sur papier bible dans la Pléiade (4 volumes parus).
Alors ? Alors ?
Mais c’est à Penelope, voyons, à laquelle je pense.
Penelope FILLON, en effet !
Car, sous le circonspect pseudonyme de Pauline Camille, elle publia en septembre 2012 dans la Revue des Deux Mondes une note, une notule plutôt car très brève (26 lignes) mais très élogieuse consacrée à MARX.
William MARX, je précise, pour son essai Le Tombeau d’Œdipe.
La même livraison comportait, outre son lot habituel d’excellentes chroniques des contributeurs réguliers : ‑ une docte allocution de Laurent FABIUS (lors du dîner de gala du Cercle de la Revue) ‑ un désopilant article de Marin de VIRY 1 : Rire du socialisme actuel en compagnie de Jules Michelet ‑ un papier se voulant caustique de Jacques de SAINT VICTOR contre Mélenchon.
Madame Pauline Camille se trouvait donc en honorable société, à la hauteur de ses émoluments.
1 Cet excellent Marin de VIRY, qui le 22 novembre 2016 « blogait » sur le site http://www.revuedesdeuxmondes.fr une chronique involontairement prémonitoire : « Reste à François Fillon de nombreuses épreuves, mais quand on a épousé Pénélope, on a forcément la vie d’Ulysse. »
31 janvier 2017