2017 03 06 : Anna Akhmatova – Requiem

Lire la poésie russe me fait regretter de ne pas parler cette langue, car la traduction, évidemment… trahit un peu.

Akhmatova écrit ces vers presque minimalistes entre 1935 et 1940, lorsqu’elle va attendre devant une prison l’hypothétique libération de son fils, qui ne surviendra que 15 ans plus tard, lui dont le père avait été exécuté 15 ans plus tôt…

Que dire de plus ? Sinon que la littérature en général, la poésie en particulier, qu’on l’écrive ou simplement qu’on la lise, est le moyen de survivre lorsque la vie est un enfer.

6 mars 2017