Au départ, l’histoire semble simple : Sylvia (Jessica Chastain) est une soignante de personnes handicapées ; lors d’une réunion d’anciens élèves elle retrouve un condisciple, Saul (Peter Sarsgaard).
Lors de leur première sortie elle explique à Saul qu’elle l’a reconnu et pour cause puisque c’est lui qui l’a un jour agressée au lycée : lui dit ne plus s’en souvenir.
Les péripéties et rebondissements sont multiples, que je ne vais pas dévoiler ici. Sinon pour dire banalement que l’amour est plus fort que tout.
Ce qui est extraordinaire dans ce film c’est la maîtrise du réalisateur mexicain Michel Franco ; il est vrai que c’est son huitième film (Les filles d’Avril et Sundown sont les seuls que j’ai vu de lui). Tout au long il évoque une histoire bouleversante qui évite le mélodrame car sans aucun pathos, une histoire troublante mais présentée avec pudeur.
Mais surtout, surtout, ce sont les deux magnifiques interprètes des personnages principaux, Jessica Chastain et Peter Sarsgaard qui jouent avec une incroyable justesse et une merveilleuse subtilité. Aussi admirables dans les ombres que dans la lumière.
1er juin 2024