Il y a le théâtre à gros budget et à troupe conséquente ; il y a le théâtre de prestige dans des salles prestigieuses ; il y a le théâtre classique ou contemporain pour un répertoire d’auteurs célèbres et consacrés…
Et puis, à côté de cela, il y a le théâtre modeste, à petit budget, joué par des acteurs encore peu connus et qui ne le seront peut-être jamais ; mais c’est ce théâtre vivant qui forme le soubassement du « grand » théâtre, l’irrigue, le bouscule ; et souvent des pièces de ce « petit » théâtre deviendront grandes, comme leurs auteurs, comme leurs acteurs.
La pièce d’Alain Péron (qui n’en est pas à son coup d’essai) à laquelle nous avons assisté hier au Théâtre de la Contrescarpe relève exactement de cette catégorie : une comédie loufoque et burlesque, mais soigneusement fondée sur des faits historiques avérés.
C’est donc en même temps un excellent et captivant cours d’Histoire, pour les jeunes… et pour les moins jeunes.
Pour interpréter les rôles de François Ier, Louise de Savoie (sa mère), Marguerite de Navarre (Marguerite d’Angoulême, sa sœur), Marie Tudor (reine et épouse de Louis XII, son prédécesseur), Léonard de Vinci, Henri VIII (roi d’Angleterre), Charles Quint (Empereur romain germanique), voici quatre acteurs, pas davantage : Anaïs Alric (ou Juliette Stevez), Fanette Jounieaux-Maerten, Rémi Mazuel, Alain Péron (ou Corentin Calmé).
Il y a très souvent de belles pièces au Théâtre de la Contrescarpe !
14 avril 2024