Lotfy Nathan nous brosse une réalisation désillusionnée sur sa Tunisie.
Dix ans après la révolution de 2010, Ali Hamdi (Adam Bessa), un Tunisien de 20 ans, rêve d’avenir, et en attendant vend de l’essence de contrebande.
Survient la mort de son père ; il doit dès lors s’occuper de ses deux sœurs Alyssa (Salima Maatoug) et Sarra (Ikbal Harbi), livrées à elles-mêmes dans une maison d’où leur expulsion est imminente.
Face aux injustices, Ali se révolte ; mais dans cette société livrée à la corruption, il ne lui est proposé que des opportunités illicites.
Le film nous emmène à Sidi Bouzid, berceau du printemps arabe. Il faut ici préciser que Harka signifie brûler, et en argot tunisien désigne un migrant qui traverse la Méditerranée.
Le scénario est inspiré par l’auto-immolation de Mohamed Bouazizi fin 2010 qui amorça cette révolution.
6 novembre 2022