« Les seules pensées valables viennent en marchant » nous rappelle le grand Friedrich Nietzsche après de nombreux sages philosophes. Et vous deux, Mesdames les Républicaines Marcheuses, vous le démontrez, puisque vous vous êtes signalées ces jours derniers par vos prises de position lumineuses (au sens du Siècle des Lumières bien entendu) quant aux dérives sociales en cours :

► Vous Madame Marlène Schiappa, qui avez émis l’hypothèse que « des puissances étrangères financent les casseurs et les violences urbaines dans Paris ».

Mais quelles puissances ? C’est facile à deviner ; néanmoins, pour que les demeurés jaunis comprennent bien, vous fûtes explicite :

« Eu égard aux positions de certains responsables italiens ». Vos ennemis Italiens, des malotrus bien sûr ! Ceux-là qui ont cruellement rappelé que SCHIAPPA signifie CANCRE dans la langue de Machiavel. Alors ce sont eux qui veulent faire tomber notre gouvernement où vous scintillez de mille traits d’intelligence.

Et je confirme ! Car dans un temps que vous ne connûtes, je veux dire en 1968 où je me livrai parfois à quelques débordements que j’expie encore, le non moins lumineux Raymond MARCELLIN avait déjà dévoilé un complot extérieur, un « chef d’orchestre clandestin ». A l’époque c’était la Chine Rouge qu’il soupçonnait ; et aujourd’hui c’est le Péril Jaune qui nous menace… Surprenant balancier versicolore de l’Histoire !

► Vous Madame Aurore Bergé, qui montrez au troupeau des députés En Marche apeurés qu’il faut réagir et, comme aux bons vieux temps troublés, dénoncer, dénoncer…

Dénoncer cette fois au Procureur de la République. Donc vous, en amuse-gueule, vous dénoncez sans rire (enfin vous, non ; mais le Procureur, lui, rira sous cape…) « deux cadres de La France Insoumise, Thomas Guénolé et Juan Branco, dont le soutien aux gilets jaunes relève de la provocation aux crimes et délits ».

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Ma petite dénonciation à moi s’adresse donc à vous deux, Mesdames, pour vous signaler un autre agitateur et le forfait qu’il trame pour ce samedi à Brive (à l’heure du marché).

Ce meneur semble particulièrement excité, puisque son appel à l’émeute, il l’a lancé non pas une, mais des dizaines de fois, sous trois variantes différentes !!

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J’en tremble Mesdames ! Alors agissez fermement et promptement ! Mêlez-vous de ces oignons-là avant que le pire soit perpétré contre nos membres de la police les plus virils.

Agissez vite, Mesdames ! Surtout que l’infâme individu vous cible dans une autre diatribe odieuse, ad personam peut-être pas, mais ad hominem certainement :

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Toutefois Mesdames, je vous excuse sincèrement, car ce qualificatif qui semble vous viser doit s’appliquer d’abord, surtout et en préséance… au premier d’entre vous ; à celui qui porte un costard bien trop ample pour lui, un petit comédien cabotin nommé Emmanuel Macron.

Je dois au passage faire un aveu : je me suis souvent trompé ! Je pensais que Nicolas Sarkozy était le marchepied de la fasciste Le Pen ; puis j’ai pensé que François Hollande était ce marchepied ; ils n’en eurent pas le temps, évincés du match retour l’un par arrêt de l’arbitre, l’autre par renoncement.

Avec celui-ci je souhaite évidemment me tromper encore… mais j’appréhende, je pressens : étant donné que ce foutriquet va sans doute faire deux mandats, vu l’absence de concurrent sérieux à droite et la déficience d’union à gauche. Or dix ans, c’est plus qu’il ne faudra au docile fondé de pouvoir des financiers pour mécontenter et révolter les classes populaires, ce mouvement des Gilets jaunes n’en constitue que les prémices.

L’Histoire nous a montré qu’entre peste fasciste et péril de gauche, de quel côté le choix des financiers, des banquiers toujours se porte… et fait jouer leurs influences et leurs médias en faveur de l’immondice. Le « président-barrage » va donc objectivement se comporter en Monsieur Loyal de la plus mauvaise mais dangereuse illusionniste de notre histoire récente.

Alors, à ce consternant roitelet de la finance et monarque-garçon-coiffeur des banquiers, il me faut, pour rester dans le registre ci-dessus célébré, lui dédier spécialement cette autre ritournelle de notre cher troubadour :

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12 janvier 2019