La claustration qu’il subit fut sévère : cinq ans prisonnier en Allemagne. Son récit autobiographique n’est pas tendre pour ses compagnons de captivité et son déconfinement ne fut pas éblouissant. Les temps étaient durs en 40-45.
La Peau et les Os fut en 1949 très mal accueilli par la critique car il ne glorifiait pas les prisonniers alors que tant de plumitifs livraient des récits édulcorés ou flatteurs. Seuls parmi les écrivains que j’ai connus et respectés deux grands saluèrent son récit : Henri Calet et Jean-Paul Sartre.
L’édition initiale de ce récit était devenue introuvable, mais il a été réédité en 1998 chez Pocket, alors précipitez-vous !
8 novembre 2017