Voici un documentaire que vous irez voir sans vos enfants, tellement il est difficile.
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Le réalisateur Alexe Liebert et le saisissant photographe Michel Slomka y retracent le calvaire des Yézidis, ce groupe ethnique particulier de langue kurde et de religion non islamique (l’une des plus anciennes du monde), qui vivait paisiblement dans la région du Sinjar au nord de l’Irak.
En 2014 Daech arriva et la persécution commença : hommes exécutés, femmes et enfants convertis de force à la folie intégriste de ces assassins, violeurs et tortionnaires.
Ce fut une entreprise génocidaire.
Ce documentaire est terrible mais il nous permet de ne pas oublier cette période épouvantable qui n’est d’ailleurs pas terminée.
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La chanteuse et actrice iranienne Golshifteh Farahani lit un commentaire glaçant et poétique à la fois.
Un film fantomatique, oui il le faut, pour que ces disparus viennent nous hanter, nous incitent à reconnaître les massacres du XXIe siècle et soutenir toutes les instances internationales et ONG courageuses qui instruisent et combattent les crimes contre notre humanité et viennent en aide aux victimes.
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En 2014 c’était Daech en Irak et en Syrie. Dix ans plus tard, suivez mon regard : il est tourné vers la Palestine.
27 juin 2024