Le cinéma du Kazakhstan, je ne connaissais pas, alors que Wikipédia recense près de trente cinéastes kazakhs et que j’ai impardonnablement loupé le premier Festival du film Kazakhstanais organisé à Paris en septembre 2019.
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C’est pour me racheter piteusement que je suis allé voir ce film, un peu au hasard je l’avoue.
Première surprise : l’œuvre est le fruit de deux réalisateurs qui se sont connus à l’occasion d’un festival, le Kazakh Yerlan Nurmukhambetov et la Japonaise Lisa Takeba.
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Deuxième surprise : le scénario est fondé sur une histoire vraie récente : le père (Dulyga Akmolda) ayant été assassiné par des voleurs de chevaux le jour où il allait en vendre au marché, Aigul la mère (Samal Yeslyamova) retourne dans sa ville natale avec son fils Olzhas (Madi Minaidarov), ses filles et les chevaux que le père a laissés.
Un jour, un mystérieux étranger (Mirai Moriyama) se présente à eux et leur offre son aide.
Troisième surprise : voici un film superbe, non seulement par les paysages de steppes âprement grandioses, les images d’un esthétisme dépouillé et envoûtant, mais aussi par les dialogues et le jeux des acteurs, d’une rare intensité.
31 juillet 2021