Au cours d’un sommet rassemblant les chefs d’Etat d’Amérique du Sud aux fins fonds de la Cordillère des Andes, le président argentin Hernán Blanco (Ricardo Darín) est impliqué dans une affaire de corruption à laquelle sa fille Marina (Dolores Fonzi) est salement mêlée à cause de son mari.
Alors il doit combattre sur deux fronts, pour échapper à un scandale qui peut ruiner sa carrière et détruire sa famille, et pour faire aboutir un accord international favorable à son pays alors que l’Amérique latine subit encore la lourde tutelle des USA représentés au sommet par Dereck Mc Kinley (Christian Slater).
Dans ce film, le réalisateur Santiago Mitre prend le risque de mêler les genres : une sombre intrigue politique à suspense, un exercice d’introspection intime psychologique, psychanalytique et d’hypnose ainsi qu’à l’atmosphère angoissante du fantastique.
El Présidente, le titre est justifié car le personnage central est formidablement incarné par Ricardo Darin, un acteur argentin que je ne connaissais pas.
La mise en scène en remontre à bien des cinéastes : superbement filmé, bien dialogué, porté par d’excellents acteurs l’opus est impeccable.
6 janvier 2018
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