C’est en octobre 2008, cinq ans déjà ! que j’avais écrit ceci :
Beaux sentiments, sans doute, bonne conscience, certainement, indignation platonique évidemment, puisque rien n’a changé, strictement rien : les Syriens, Arabes et Africains à la dérive continuent de se noyer par centaines dans les eaux bleues de cette mer qui pour nous fut et peut-être reste celle du Club Méditerranée, de son sable fin, ses mérous, ses GM et GO, ses aventures permissives et jouissives d’un été…
Alors forcément la honte est sur nous, sur cette Europe riche malgré la crise, qui n’a rien su imaginer d’autre que des règlements et arguties pour faire retomber sur tel ou tel pays membre qui n’en peut mais (tiens, au hasard : l’Italie…) la responsabilité de rejeter ces envahisseurs tout en en noyant le moins possible…
Mais il ne faut pas céder au pessimisme, car l’Afrique se développe, enfin, à grands pas. Pas encore de façon homogène pour tous les pays qui la composent (dans quel manuel d’histoire-conte de fée a-t-on jamais vu un exemple de progrès égalitaire ? Dans notre Europe, par exemple, après trois siècles de « développement économique », il reste des poches de misère, en Roumanie par exemple).
Alors l’Afrique s’en sort seule, et un jour elle fera le bilan objectif de ce que nous lui avons apporté mais aussi de ce que nous lui avons pris, dans l’ordre économique, culturel, social… Alors enfin des relations d’amitié sans arrière-pensée pourront s’établir entre nos deux continents.
Vivement demain !
17 octobre 2013