Quelques mois après Les Trois Mousquetaires – D’Artagnan nous retrouvons donc nos quatre formidables personnages D’Artagnan (François Civil), Athos (Vincent Cassel), Aramis (Romain Duris) et Porthos (Pio Marmaï).

Mention spéciale dans cet épisode pour Milady de Winter parfaitement interprétée par Eva Green, superbe d’ambiguïté ; tandis que Constance Bonacieux (Lyna Khoudri) ne m’a pas spécialement bouleversifié.

Martin Bourboulon reprend la manière et la technique qu’il avait utilisées avec efficacité dans le premier épisode, qui plus est dans des lieux prestigieux : le Palais du Louvre, l’Hôtel des Invalides, les châteaux de Fontainebleau, de Saint-Germain-en-Laye, de Fort la Latte, de Pierrefonds, de Fontaine-Henry, le fort national de Saint-Malo (qui remplace a minima les fortifications de La Rochelle disparues puisque rasées sur ordre de Richelieu), la vieille ville de Troyes, la cathédrale de Meaux et ma vénérable voisine de Saint-Denis : la Maison d’éducation de la Légion d’honneur pour les filles.

N’en jetez plus ! Acteurs, décors et mise en scène rythmée et hyper-haletante : les jeunes et les moins jeunes sont donc captivés.

Je ne vais pas faire injure ni à ces jeunes ni à ces moins jeunes de rappeler l’intrigue de la deuxième partie du roman d’Alexandre Dumas (même si le film s’en écarte sur plusieurs détails et péripéties).

Pour exploiter ce succès populaire et donc commercial, on murmure qu’est envisagé le tournage d’un troisième volet des Trois Mousquetaires et de trois autres films, toujours sur la base des trois autres romans de Dumas : Le Comte de Monte-Cristo, Vingt Ans après et Le Vicomte de Bragelonne.

Il est à parier que ni les jeunes ni les moins jeunes ne les bouderont.

17 décembre 2023