Si vous aimez la danse, ce film va vous passionner. Cédric Klapisch signe ici un film superbe sur la danse classique comme sur la danse contemporaine.

Car Elise à 26 ans est une danseuse étoile de l’Opéra national de Paris. Mais elle se blesse gravement pendant un spectacle au point qu’on lui annonce qu’elle ne pourra plus danser. Passé le temps du désespoir, Elise va apprendre à se réparer : kiné, rééducation.

Marion Barbeau

Puis elle va rencontrer une compagnie de danse contemporaine dans laquelle, les techniques chorégraphiques n’étant pas les mêmes, cette nouvelle façon de danser va lui permettre de retrouver sa passion et sa joie de vivre.

Ce qui frappe tout d’abord c’est l’exceptionnelle qualité esthétique du film, avec une manière magique de filmer les corps en mouvement, évoquer les efforts parfaitement dissimulés sous l’aisance et la grâce des danseuses et danseurs.

Il faut dire aussi que le rôle d’Elise est tenu par Marion Barbeau, première danseuse à l’Opéra national de Paris. C’est son premier rôle au cinéma : quelle splendeur !

Les autres rôles sont également épatants : le père d’Élise Henri (Denis Podalydès), Josiane (Muriel Robin) la cheffe de la résidence artistique, le musicien (Hofesh Shechter) ou encore le kiné (François Civil).

Ce film est un hommage formidable à la danse, aux danseuses, aux danseurs et à tous les personnages de l’ombre qui oeuvrent à cet art.

Il n’y a que la critique de Libération, comme trop souvent stupide (raison pour laquelle je ne me suis jamais abonné à cette feuille), pour lever le nez avec dédain. Quant à moi je suis retourné voir ce film deux fois.

2 avril 2022