2017 10 21 : Henry Miller, le recalé

Quand j’étais ado, fin des années 60, tous mes copains lisaient Henry Miller.

Surtout, on l’imagine, pour ses romans avec des morceaux de sexe dedans (comme étaient publicisés les yaourts Danone : avec des morceaux de fruits dedans).

Et ses romans ainsi polissonnement agrémentés étaient nombreux : Tropique du Cancer, la trilogie de La Crucifixion en rose : Sexus, Plexus, Nexus ou encore Jours tranquilles à Clichy.

Moi j’ai essayé de m’y mettre… j’ai calé, et cela m’a définitivement (disons : pour l’instant) écarté de Miller ; j’ai peut-être été idiot puisqu’il est paraît-il un grand écrivain.

Et ce n’est certainement pas Le Dernier Tango à Paris (à ne pas confondre avec La cuisine au beurre), film que je pus aller voir puisque j’avais passé le cap des interdictions aux moins de 18 ans, qui m’incita à réviser mon jugement, car à l’époque certains me présentèrent le scénario de Bernardo Bertolucci et Franco Arcalli comme inspiré par Henry Miller.

Je sus longtemps plus tard que cette imputation était très abusive sinon fallacieuse.

Alors, peut-être, un jour, je tenterai de lire Henry Miller, comme il faudra bien que je me mette à ouvrir les bouquins d’autres auteurs contemporains qui stagnent en queue de liste de mes achats futurs.

21 octobre 2017